Dimanche 14 03 2027. C’est la
seconde nuit que je m’éveille cycliquement en quinte de toux, toutes les deux
heures. Mes rêves sont à l’avenant : je vois des Timothy Fastoche partout !
Un scan sur mon miroir-médical me diagnostique une bronchite et, automatiquement,
les médicaments tombent dans l’urne de pharmacie basique. Cela fait un bout de
temps que je n’ai plus réachalandé ma réserve : il me manque un sirop de
nuit, me signale-t-elle en clignotant.
Quant à ma facecopine de week-end, à première vue, du chien, elle en a, avec la
frange de cheveux qui voile ses yeux brillantines mais elle en a également le caractère,
soumise, mendiante et dans l’ombre de mes pas. Le pire du pire pour le loup
solitaire que je suis. Jolie sans conteste, amourable certainement, Ketelle Larivière
m’aguiche avec un hologramme prometteur. C’est finalement une parfaite petite
louve, j’avoue que je suis séduit.
Je me suis quand même rappelé en aparté que n’importe qui peut prétendre se
dénommer Ketelle Larivière : le
vieux voisin qui peste à toute heure sur tout qui passe devant sa fenêtre, l’adolescente
qui joue de la clarinette un immeuble
plus loin ou, qui sait, Timothée Fastoche lui-même, pourquoi pas ! Peu
importe l’illusoire, nous entamerons nos jeux érotiques à distance un peu plus
tard dans la nuit. Sans certitudes, sans émotions et sans questions.
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